Coureurs actuels et anciens par année de naissance

Ce topic pour récapituler les générations successives de coureurs de l'équipe par année de naissance et leur performance. Les coureurs encore actifs seront marqués d'un 

Le classement des générations est le suivant à fin 2023 : 

1. Les 1994 (Ewan, Guerreiro, van Gestel, Zwiehoff, Ewart) - 30 127 points
2. Les 1996 (Godon, Steimle, Goossens, Warlop, T Willems, Munoz, Gibson) - 19 632 points
3. Les 1991 (Skujins, Villella, Elissonde, van Hoecke) - 19 061 points
4. Les 1990 (Bilbao, Aru, Stewart) - 19 018 points
5. Les 1998 (Battistella, Covi, van Moer, Schelling, Voisard, Rasch) - 18 383 points
6. Les 1992 (Polanc, Pellaud, Tonelli, Vakoc, Angulo) - 13 285 points
7. Les 1997 (Lopez, Vanhoucke, Norsgaard, Boguslawski, Nicolau, Riou) - 12 749 points
8. Les 1995 (Rota, Juaristi) - 10 032 points
9. Les 2002 (Onley, Bittner, Arrieta, Lecerf, Ponomar, Umba, Gelders, Villa, K Andersen) - 9 619 points
10. Les 2000 (Strong, Pluimers, Miquel, Parashchak) - 8 454 points
11. Les 1988 (Mezgec, Soupe) - 8 050 points
12. Les 1999 (Rex, Drizners) - 5 322 points
13. Les 1993 (Mosca, Okamika, Lunke) - 5 227 points
14. Les 2001 (Tulett) - 3 864 points
15. Les 1989 (Laengen, Stepniak) - 2 881 points
16. Les 1986 (Van Genechten, Duarte) - 2 676 points
17. Les 2003 (Bevort) - 917 points
18. Les 2004 - 856 points 
19. Les 1987 (Ponzi) - 855 points
20. Les 1982 - 245 points

Les 1983 - 190 points
Les 1985 - 130 points
Les 1984 - 91 points
Les 1980 - 77 points


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On commence par la génération 1980 (1 coureur), qui ne nous a rapporté que 77 points la première année du jeu.

Borut BOZIC (2018, 77 points), sprinteur - un équipier WT recruté en trios qui n'a fait qu'un an dans l'équipe avant de prendre sa retraite. 4e du Hammer Limbourg 2018. 13e coureur de trios (sur 18).


Recruté en trios à 37 ans avec Stewart et Bouvry, on savait que sa carrière était sur la fin. Il ne brille pas pour cette seule saison dans l'équipe, marquant la majorité de ses points au Hammer Sportzone Limburg. Il prend sa retraite en fin de saison 2018.

La génération 1981 (1 coureur) - 0 points


Jean-Marc RAKOTONIRIANA (2017, 0 points) - un Malgache des quintets vite écarté

Recruté en quintets puis remplacé par Jasper Ockeloen dès la consolidation. Un bon choix puisqu'il n'a plus jamais marqué.

La génération 1982 (1 coureur actif) - 245 points


Emiliano David IBARRA (2018- , 245 points), rouleur, 2 victoires - un amateur argentin des quintets qui a survécu 6 ans dans l'équipe sans quitter l'Argentine, et fait sa meilleure saison à 41 ans. Champion d'Argentine CLM 2018. Meilleure saison : 2023 chez Gremios (142 points). 85e meilleur coureur, 6e des quintets 




Recruté en quintets, Ibarra nous a agréablement surpris en terminant 1er puis 2e de son championnat national CLM, et encore 4e en 2022. Seul survivant de son quintet depuis plusieurs années, il court plus de courses en 2023 que sur les 5 saisons précédentes. Il remporte la première étape du Giro del Sol dès le 6 janvier (photo), et termine 7e, puis à nouveau 7e du Tour de l'Avenir de San Luis en février.

La génération 1983 (1 coureur) - 190 points


Artur DETKO (2018-2019, 190 points), courses d'un jour - un amateur Polonais recruté en trios, monté en conti en 2019. 2e du Mémorial Henri Lasak 2019. Meilleure saison : 2019 chez Hurom (162 points). 98e coureur de l'équipe


Recruté en trios avec Tonelli et Mattia de Marchi à 34 ans, on ne se faisait pas d'illusions sur son espérance de vie dans l'équipe. Il nous a tout de même surpris en réussissant 2 saisons honorables, particulièrement en 2019 où il remonte en Conti et termine entre autres 2e du Mémorial Henri Lasak, son meilleur résultat depuis 10 ans. Sa carrière ne survit pas à la disparition de l'équipe Hurom fin 2019.

La génération 1984 (1 coureur) - 91 points


Steven LAMPIER (2018-21, 91 points), puncheur - un amateur britannique expérimenté, de retour en conti en 2020-21 chez St Piran. 4e du Gravel & Tar 2018. Meilleure saison : 2018 (45 points).


Recruté en trios à 33 ans, Lampier ne participe qu'à une trentaine de jours de course UCI en 4 ans, mais a réussi à scorer chaque année hors 2020. Il a été un des premiers scoreurs de l'équipe en 2018 sur le Gravel & Tar, puis sur Rutland-Melton l'année suivante. Son année la plus remplie aura été la dernière, marquée par la montée en Conti de son équipe St Piran et une 44e place au Tour de Grande-Bretagne. Il raccroche pour devenir manager à plein temps.

La génération 1985 (1 coureur) - 130 points




Recruté en quintets à déjà 32 ans, il fait partie des valeurs sûres exotiques de l'équipe pendant 2 ans, avec un titre de champion du Brésil en 2018, puis une 3e place sur son championnat contre la montre en 2019. Il est également sélectionné chaque année pour le Brésil aux championnats pan-américains. Mais il disparaît des courses après le Covid et quitte l'équipe à 35 ans après presque 2 ans sans courir. Après avoir quitté l'équipe, il réapparaît annuellement sur son championnat national.

La génération 1986 (5 coureurs dont 1 actif) - 2 676 points


La première génération nombreuse et prolifique de l'équipe avait 31 ans au début du jeu. Malgré le contrôle positif de de Negri dès le début, elle s'est illustrée principalement avec van Genechten, mais aussi avec Thomson et Duarte, qui en est le dernier représentant.

Jonas VAN GENECHTEN (2018-21, 1420 points), sprinteur flandrien, 1 victoire, vainqueur du Circuit du Houtland 2018

4 ans chez B&B / Vital Concept pour le coureur le plus âgé de nos duos, dont 2 belles années 2018-19, avec une victoire sur le Circuit du Houtland 2018 et un top-10 en WT à la Panne. 6 top-10 au total  sur des courses d'un jour belges. Meilleure saison : 2018 chez Vital Concept (821 points). 7e coureur des duos, 37e meilleur coureur de l'équipe.


Recruté en duos avec Elissonde à 31 ans, Van Genechten a réussi deux premières saisons au-dessus des attentes, notamment en fin de saison 2018 où il remporte le circuit du Houtland et termine 2e du GP Jef Scherens, puis début 2019, où il termine 7e des Trois Jours de la Panne, en WT, et 6e à Nokere. Malheureusement, il se blesse à l'été 2019 et ne retrouveras jamais son niveau, traversant ses deux dernières saisons dans l'anonymat. Il met fin à sa carrière fin 2021, à 35 ans. 

Fabio DUARTE (2018- , 851 points), coureur par étapes, 2 victoires - 6 années dans l'équipe comme leader de Manzana puis Medellin, marquées par une 2e place au Tour de Madrid 2018 et une victoire sur le Tour de Colombie 2022. Meilleure saison : 2018 chez Manzana (346 points). 3e coureur des trios et 53e meilleur coureur de l'équipe 




Recruté en trios à la faveur de la retraite de Wetterhall, Duarte n'a jamais retrouvé son meilleur niveau chez nous, mais s'est régulièrement illustré. Il réalise un bon début de saison 2018 chez Manzana, terminant notamment 2e du Tour de la Communauté de Madrid. Il rejoint Medellin en 2019, terminant 3e du Tour de Chiloe. Le Covid réduit ses apparitions, mais il remporte le Tour de Colombie en 2022, à 36 ans.


Jay Robert THOMSON (2018-2020, 361 points), équipier - 3 saisons d'équipier en WT chez Dimension Data, dont 1 participation au Tour. 32e de la Classique de Hambourg 2018. Meilleure saison : 2018 chez Dimension Data (216 points). 6e coureur de trios (sur 18) et 73e coureur de l'équipe

La génération 1987 (5 coureurs) - 855 points

Une génération assez nombreuse (5 coureurs), qui n'avait que 30 ans au début du jeu, mais qui a vite disparu. Dès la fin de la première saison, après les retraites notamment de Ponzi et Nepo, elle ne compte plus que Miguel Alvarez, modeste grimpeur mexicain. Une vraie déception. A 5, ils ne ramènent même pas 1000 points, et une seule victoire, sur une étape au Sri Lanka.

Simone PONZI (2018, 348 points), puncheur-sprinteur - un bon coureur, mais qui a pris sa retraite après 1 an seulement. 31e du Tour de Lombardie 2018. 9e choix des duos et 74e meilleur coureur de l'équipe.


Recruté en duo avec Jacopo Mosca, on espérait le relancer, mais ce fut un échec. Sans être ridicule, il ne réussit aucune performance significative. Il termine sa carrière sur une honorable 31e place au Tour de Lombardie 2018. 

Rik VAN IJZENDOORN (2018, 5 points) - un des pires coureurs de Conti Pro. 101e du Tour d'Abu Dhabi 2018. 

Recruté en quintets. Hors du coup même au Tour du Rwanda, mais a tout de même couru en WT à Abu Dhabi. Non retenu par Novo Nordisk à l'issue de la saison et par nous non plus.

La génération 1988 (3 coureurs dont 2 actifs) - 8050 points


Cette génération peu nombreuse dépasse les 6000 points marqués en 5 ans, grâce à deux coureurs à forte longévité, Mezgec et Soupe, qui prolongent leur carrière jusqu'à leurs 36 ans. Mezgec remporte 2 étapes sur le Tour de Pologne et 2e du Grand-Prix de Plouay, tandis que Soupe remporte une étape sur la Vuelta. 


Luka MEZGEC (2018- , 5303 points), sprinteur, 3 victoires, 2e du GP de Plouay 2020 


Notre 9e choix individuel, le plus âgé, a réalisé 6 bonnes saisons chez BikeExchange / Jayco, dans un rôle de poisson-pilote, ou de leader en 2019-20. Il nous a ramené 3 victoires, toutes en 2019, dont 2 étapes du Tour de Pologne. Il obtient aussi deux top-10 au championnat d'Europe, 12 top-10 d'étapes sur les GT, et une 2e place à Plouay en 2020. Meilleure saison : 2020 chez Mitchelton (1 532 points). 6e meilleur coureur de l'équipe. 









Recruté en duos avec Korsaeth, Soupe n'était pas le membre du duo qui nous intéressait le plus, mais il a finalement été le plus prolifique. Sans beaucoup briller (150 points par an en moyenne), dans un rôle presque exclusif de poisson pilote chez Cofidis puis Total, il a profité de sa longévité pour rapporter tout de même plus de 700 points, avec notamment un top-10 sur l'Elfstedenronde en 2019, puis sur le Saudi Tour en 2020. 

Il se distingue début 2023 en remportant la première étape de la Tropicale, sa première victoire depuis 10 ans, puis le classement général, avec 5 top-10 d'étape. En septembre, il réussit la performance de sa vie en remportant à 35 ans une victoire d'étape au sprint sur la Vuelta, sa première victoire en Europe ! 

Bassirou KONTE (2018-21, 62 points), sprinteur - amateur africain qui n'a pas confirmé. 4e d'une étape du Tour du Faso 2018. 10e choix des quintets (sur 30)

Recruté en quintets, Konte ne s'est pas montré au niveau de ses années précédentes. En 2 ans, il cumule tout de même 11 top-10 sur des étapes de courses par étapes africaines (Côte d'Ivoire, Faso, Sénégal), et une 13e place au général du Tour du Sénégal 2019. Il disparait des radars avec la Covid et quitte l'équipe en mai 2021.

La génération 1989 (4 coureurs dont 1 actif) - 2881 points


Une génération peu nombreuse, emmenée par Stepniak, qui a été très régulier pendant 2 ans, et Laengen, capitaine de route de l'UAE. La longévité du Norvégien permet de rapporter un total très honorable, supérieur à la génération 1986. 

Vegard Stake LAENGEN (2018- , 1879 points) - équipier, 1 victoire, Champion de Norvège 2018 

6 années comme équipier de Kristoff puis de Pogacar chez UAE, où il a peu joué sa carte. Une seule victoire : un titre de Champion de Norvège 2018. 2e du Trophée Andratx en 2021 et d'une étape du Tour de Catalogne en 2018. A participé à 7 GT, dont 5 Tours. Meilleure saison : 2021 chez UAE (471 points). 5e coureur de duos (sur 12). 30e coureur de l'équipe.

Recruté en duo avec de Negri, qui a rapidement été contrôlé positif, il a plutôt déçu, et n'a jamais retrouvé son niveau de 2016-17. Il réussit quelques performances individuelles en 2018, notamment une 2e place sur une étape du Tour de Catalogne, un 9e place au Tour de Slovénie et un titre de champion de Norvège. Il se cantonne ensuite progressivement à un rôle de capitaine de route. Il compense avec une belle longévité et une participation régulière aux épreuves WT, notamment 4 Tours, qui lui assurent un quota de points. Il fait 2e du Trophée Andratx en 2021. 

Grzegorz STEPNIAK (2018-2019, 882 points), sprinteur, 2 victoires - 2 belles années sur les courses polonaises avec Wibatech, dont 2 victoires. Vainqueur du Tour d'Estonie 2018. Meilleure saison : 2018 chez Wibatech (458 points). 7e coureur de duos (sur 12) et 38e meilleur coureur de l'équipe



Recruté en duos avec Skujins, il s'est révélé un très bon choix avec deux saisons à plus de 400 points. Il remporte le Tour d'Estonie en 2018, puis termine 2e du Wyscig Majora Hubala et du Dookola Mazowsza en 2019. Il prend sa retraite de façon surprenante à l'issue de cette bonne saison.




Recruté en duos avec van Hoecke, Roe réalise une saison 2018 honorable, marquée par une 5e place au Tour de Savoie. Cependant, l'arrêt de la Bennelong provoque son départ de l'équipe à l'issue de cette première saison. Il revient au niveau amateur à partir de 2021, avec notamment une 9e place au championnat d'Australie, mais sans être réintégré à l'équipe.

Martin HUNAL (2018, 0 points), coureur par étapes - un mauvais choix de quintets qui n'a jamais couru

Recruté en quintets, il descend chez les amateurs pour la saison 2018. Quelques perfs chez les amateurs, mais rien au niveau UCI. Il quitte l'équipe fin 2018.

La génération 1990 (7 coureurs dont 1 actif) - 19 018 points

Une très belle génération, emmenée par un Bilbao exceptionnel, qui n'a cessé de progresser entre 2018 et 2022, qui nous a notamment rapporté 5 top-10  au général et 3 victoires d'étapes sur les Grands Tours. Il est secondé par Aru, qui aura déçu. Derrière, Tom Stewart ou Camille Thominet auront été de belles mais éphémères surprises des débuts de l'équipe. Seul Bilbao est encore actif à partir de fin 2021.

Pello BILBAO (2018- , 14 368 points), coureur par étapes, 12 victoires, 5e du Giro 2020 et 2022, 6e du Tour 2023 

Le 7e choix de la draft initiale est le meilleur coureur de l'équipe. Il ramène 12 victoires en 6 ans dont 1 étape du Tour, 2 étapes du Giro, 3 étapes du Tour des Alpes, des étapes sur le Dauphiné et au Pays Basque, et un titre de champion d'Espagne du chrono. Il obtient aussi 5 top-10 sur les Grands Tours (6e et 9e du Tour, 6e et 2 fois 5e du Giro), 8 top-10 sur les courses par étapes du WT (3 fois au Pays Basque, 2 fois à l'UAE Tour, au Tour de Pologne, à Tirreno-Adriatico et au Down Under), et des top-10 aux Strade Bianche (3 fois), San Sebastian et à Montreal. Il termine la saison 2022 dans le top-10 à PCS. Meilleure saison : 2022 chez Bahrain, 3 375 points. Le #1 de l'équipe.







Fabio ARU (2018-21, 3546 points), coureur par étapes, 2e du Tour de Burgos 2021


Le 1er choix de draft a déçu. Retraité après seulement 4 ans, il n'obtient aucune victoire, et son meilleur résultat sur un Grand Tour est sa 14e place sur le Tour 2019. Un seul top-10 en WT, sur le Tour de Pologne 2018. Meilleure saison : 2018 chez UAE (1 382 points). 15e meilleur coureur de l'équipe.


Aru devait être notre grand leader pour les Grands Tours, mais il n'a jamais atteint le niveau espéré, enchaînant les maladies, les blessures et les désillusions. Après une préparation médiocre, il abandonne le Giro 2018, puis termine seulement 23e de la Vuelta et 10e du Tour de Pologne. Ce sera sa meilleure saison. En 2019, il termine 14e du Tour et abandonne la Vuelta. Il touche le fond en 2020 avec son abandon sur le Tour. Il rejoint Qhubeka en 2021, où il retrouve un bon niveau, terminant 2e du Sibiu Tour et du Tour de Burgos. Mais il annonce ensuite sa retraite à l'issue de la Vuelta. Il restera tout de même comme un des grands coureurs de l'équipe.

Thomas STEWART (2018-2020, 710 points), puncheur, 1 victoire - 2 bonnes années dans les Conti britanniques, une moins bonne. Une victoire, au classement général du Tour de Normandie, et 2 top-10 sur des courses de classe 1. Meilleure saison : 2018 (403 points). 4e choix des trios (sur 18) et 57e meilleur coureur de l'équipe.


Une des belles réussites de la draft Trios, où il est recruté avec Borut Bozic et Dieter Bouvry, qui ont rapidement raccroché. Stewart réussit deux belles années avec notamment une victoire au Tour de Normandie 2018 et une 2e place au Slag om Norg l'année suivante. Il aura été une valeur sûre des premières années plus difficiles de l'équipe, mais disparaît des radars après le confinement. 


Camille THOMINET (2018-2019, 1990, 271 points), puncheur - 2 saisons honorables comme néo-pro chez Auber. 17e du Tour de Vendée 2019. Meilleure saison : 2018 (195 points). 5e choix des quintets et 80e coureur de l'équipe.



Recruté en quintets à 28 ans, néo-pro sans références, Camille Thominet n'était pas particulièrement prometteur. Il réalise cependant une première saison intéressante chez Auber, mais n'est pas prolongé après 2 saisons. Il prend sa retraite sur une 17e place au Tour de Vendée 2019, la meilleure performance de sa carrière. 

La génération 1991 (8 coureurs dont 5 actifs) - 19 061 points

Une génération sans star, mais avec plusieurs coureurs notables, emmenés par l'emblématique Toms Skujins, le puncheur Villella, le grimpeur Elissonde, ainsi que Gijs van Hoecke. Après 6 ans de jeu, ils sont le 3e meilleur millésime pour l'équipe, et Skujins et Elissonde poursuivent leur carrière.

Toms SKUJINS (2018 - , 8 493 points), coureur de classiques, 9 victoires, vainqueur des Trois Vallées Varésines 2018 

Notre meilleur coureur de duos. 9 victoires en 6 ans, dont 6 sur ses championnats nationaux (2 en ligne, 4 contre la montre), et les Trois Vallées Varésines. Des top-10 au Mondial, à Plouay, San Sebastian (2x) et sur les Strade Bianche. Meilleure saison : 2023 chez Trek (2 239 points). 3e meilleur coureur de l'équipe.



Recruté en duos avec Stepniak, à 26 ans, Skujins aura été de loin notre meilleur coureur de duos, et un coureur emblématique de l'équipe. Il rejoint Trek à partir de sa première saison dans l'équipe, et passe tout de suite un palier dans sa carrière, remportant le Trophée Lloseta dès le premier mois du jeu. Il enchaîne avec une victoire d'étape sur le Tour de Californie, un titre de champion de Lettonie CLM, sa première participation au Tour (il en fera 5 consécutifs) et une victoire sur les Trois Vallées Varésines devant Thibaut Pinot, le sommet de sa carrière. Il termine l'année avec 3 victoires. Au niveau WT, il termine 13e à San Sebastian et Montréal. En 2019, il va chercher son première top-10 sur le WT, avec une 9e place aux Strade Bianche, et est sacré champion de Lettonie pour la première fois. Il termine sa saison sur un nouveau podium aux Trois Vallées Varésines. 











Souvent équipier, a participé à 7 Grands Tours, dont une 25e place sur le Tour et un jour en rouge sur la Vuelta. 2 top-10 à Burgos, des podiums sur la Route d'Occitanie et le Tour de l'Ain. Meilleure saison : 2020 chez Trek (876 points). 2e meilleur choix de duos (sur 12) et 14e meilleur coureur de l'équipe.






Gijs VAN HOECKE (2018- , 1703 points), équipier, 18e du BinckBank Tour 2018 

Un rôle d'équipier principalement. Des top-20 au Binck Bank Tour et à la Panne en WT, des top-10 au Tour de Slovaquie et en Argovie. Meilleure saison : 2019 chez CCC (533 points). 4e choix de duos (sur 12) et 28e coureur de l'équipe.



Recruté en duo avec Timothy Roe, il a été le meilleur coureur du duo, mais n'a jamais retrouvé son niveau de 2016, principalement parce qu'il s'est mué rapidement en équipier, suivant van Avermaet dans ses équipes successives. En 2018, chez LottoJumbo, il ne s'illustre que sur le BinckBank Tour (18e). Il rejoint ensuite CCC pendant 2 ans, où il termine 6e du Tour de Slovaquie 2019. Il rejoint ensuite AG2R pendant 2 ans, avec un top-10 sur le GP du canton d'Argovie et une 11e place à Paris-Tours. Sa saison 2022 est particulièrement mauvaise, mais il rebondit pour 2 ans chez Human Powered Health. Malheureusement, la fermeture de cette équipe le laisse à nouveau sans équipe fin 2023, sans doute définitivement.


Heiner PARRA (2018- , 506 points), grimpeur, 5e du Tour of the Gila 2022 - un bon grimpeur colombien, qui quitte peu l'Amérique du Sud. Meilleure saison : 2023 chez Canel's (218 points). 3e choix des quintets (sur 30) et 63e coureur de l'équipe 


Recruté en quintets, notre grimpeur colombien n'a pas démérité, malgré un calendrier réduit. Dès le début du jeu, il marque ses premiers points au Tour de Tachira (15e), puis au Colombie Oro y Paz (14e). Il faut ensuite attendre 2021 pour le revoir à son avantage, avec un top-10 sur le Tour de Colombie, puis une 5e place au Tour du Gila en 2022, et des 9e places au Tour du Gila et au Tour du Guatemala en 2023.


Jordan CHEYNE (2018- , 259 points), coureur par étapes, 3e du Chrono Kristin Armstrong 2018 - un bon amateur nord-américain, mais un potentiel limité. Meilleure saison : 2018 chez Elevate (113 points). 7e choix des trios (sur 18) et 82e coureur de l'équipe 




Recruté en trios, le vainqueur du Grand Prix Kranj 2016 a malheureusement quitté la route dès le début du jeu, faute de proposition. Il revient ensuite en gravel, mais pas sur route.

Geron WILLIAMS (2018, 0 points) - un Guyanais qui n'a jamais couru

Le champion du Guyana 2016, recruté en quintets, n'a jamais couru pour l'équipe et l'a quittée rapidement.

La génération 1992 (9 coureurs dont 4 actifs, 13 285 points)


Une génération marquée par la déception Vakoc, blessé dès le début du jeu, par la retraite prématurée de Polanc, à cause de problèmes cardiaques. Les bonnes surprises Pellaud, Tonelli et Angulo ne compensent pas tout à fait ces deux déceptions. Un total moins élevé que les 1990 et 1991, mais honorable, avec 5 coureurs de bon niveau.

Jan POLANC (2018- , 5360 points), coureur complet, 1 victoire, Trophée Laigueglia 2022 

Le 4e choix de la draft s'est honorablement défendu. Principalement utilisé comme équipier chez UAE, il remporte une seule victoire, sur le Trophée Laigueglia, mais termine 14e d'un Giro, avec 2 jours en rose, et 12e d'une Vuelta. Il obtient des top-10 sur le Tour de Turquie (en WT), le Tour d'Oman, le Tour de Slovénie, et des top-20 sur de nombreuses courses WT : Tirreno 2 fois, le Binck Bank Tour, Montréal, Guangxi, le Down Under et le Mondial. Meilleure saison : 2019 chez UAE (1 801 points). 9e meilleur coureur de l'équipe.







Simon PELLAUD (2018- , 2 988 points), baroudeur, 6 victoires, Tour de la Mirabelle 2019 

Le Suisse nous a rapporté 6 victoires, dont le Tour de la Mirabelle, le Tour de Bretagne, la Flèche Ardennaise et une étape du Tour du Hainan. Monté en ProTeam, puis en WT, il a aussi été meilleur grimpeur du Tour de Romandie et participé à 2 Giri. Meilleure saison : 2019 chez IAM Excelsior (912 points). Meilleur coureur des trios et 20e coureur de l'équipe.





Petr VAKOC (2018-21, 1404 points), puncheur, 6e de Paris-Tours 2020



Recruté parmi nos leaders, Petr Vakoc devait mener l'équipe sur les classiques pour de nombreuses années. Malheureusement, dès les premières semaines du jeu, il est percuté par une voiture et gravement blessé. Il ne revient à la compétition qu'un an plus tard, et mettra longtemps à retrouver un bon niveau. Ses résultats s'améliorent à l'été 2020, avec Alpecin : 9e du Tour de République Tchèque, puis du Tour du Luxembourg, 6e de Paris-Tours. Il réussit une saison 2021 honorable (15e des Strade Bianche notamment) mais loin de son niveau d'avant sa blessure. Epuisé par les efforts consentis pour revenir, il met fin à sa carrière fin 2021.


Antonio ANGULO (2018- , 1402 points) puncheur-sprinteur, 8e du Tour du Limousin 2021 


Un passage pro tardif (28 ans) mais réussi, avec 2 top-10 sur le Tour du Limousin. Meilleure saison : 2021 chez Euskaltel (511 points). Meilleur choix des quintets (sur 30) et 39e meilleur coureur de l'équipe.


La bonne surprise des quintets ! Recruté alors qu'il est amateur chez Rias Baixas, on ne se fait pas d'illusion sur sa longévité. Il ne marque que 2 points la première année, mais termine parmi les meilleurs amateurs espagnols, et rejoint Efapel en Conti en 2019. Il y remporte 2 victoires au niveau amateur, mais se montre aussi au niveau supérieur : 13e du Tour de Castille et Léon, 17e du Tour d'Aragon et surtout 6e du Championnat d'Espagne 2019. Fort de ce résultat, il passe pro en 2020 chez Euskaltel, à 27 ans. Malgré le Covid, ses débuts chez les pros sont convaincants : 10e du Tour du Limousin, 16e de Paris-Tours. L'année suivante, il est 8e du Tour du Limousin, et obtient 4 top-10 en 5 étapes sur la CRO Race. Il s'illustre moins en 2022, avec une 5e place au Tour de Bretagne pour meilleur résultat. Il rejoint Burgos en 2023 sans plus de réussite, avec 6 top-10 dont 3 sur la Tropicale.


Yorman FUENTES (2018, 29 points), baroudeur, 2e d'étape du Tour de Tachira 2018 - un amateur vénézuélien, régulier mais au potentiel limité. 

Michael DELLE FOGLIE (2018, 19 points), puncheur, 10e du Gemenc Grand Prix 2018 - un amateur italien qui n'a pas percé. 

Recruté en quintets, il réussit une saison intéressante sur le calendrier amateurs italiens. Sa seule performance à Centeam reste une 10e place au général sur le Gemenc GP. L'arrêt de son équipe amateurs Cervelo sonne le glas de sa carrière.

Ike GROEN (2018, 0 points) - un des trois choix de trios qui n'ont pas marqué

Recruté en trios, il avait montré de belles dispositions en 2017 (6e de l'Oberösterreich Rundfahrt, 2e de l'An Post Ras), mais il résilie son contrat avec Delta en février 2018. Il n'a jamais couru pour l'équipe et est rapidement remplacé.

La génération 1993 (10 coureurs dont 2 actifs) - 5 227 points


Notre pire génération du jeu. Sur 9 coureurs de 24 ans recrutés initialement, un seul était encore coureur 3 ans plus tard. Finalement, cette génération s'appuie presque exclusivement sur Mosca, avec l'apport tardif d'Okamika, recruté en cours de route, mais qui s'est vite installé à la 2e place de cette génération.

Jacopo MOSCA (2018- , 3 217 points), puncheur-sprinteur, 1 victoire, 4e de la Coppa Sabatini 2020 

Après des débuts difficiles en Conti, passe en WT chez Trek mi-2019. Une victoire d'étape sur le Tour de Chine I. Vainqueur du classement par points de Tirreno. Des top-10 sur la Coppa Sabatini, le Marco Pantani, le Tour des Appenins, la Coppi et Bartali, et un podium sur une étape du Giro. Meilleure saison : 2020 chez Trek (939 points). 3e choix des duos, 18e meilleur coureur de l'équipe.






Ander OKAMIKA (2018- , 1 199 points), grimpeur, 7e du championnat d'Espagne 2021


Un triathlète passé pro à 28 ans. 2 top-10 sur le championnat d'Espagne. Podium sur une étape du Tour d'Andalousie, 7e du Tour de Turquie. Meilleure saison : 2021 chez Burgos (415 points). 2e réserviste 2020 et 46e coureur de l'équipe 




Une des success stories de l'équipe. L'ancien triathlète a été recruté en renforts fin 2020, à déjà 27 ans, hors chapeaux au dernier tour de la draft. Il compte alors une 19e place au championnat d'Espagne et un contrat chez Burgos. Il réussit une belle première saison chez les pros, où il monte progressivement en puissance. Il termine 7e du championnat d'Espagne, participe à la Vuelta, puis 9e de la Coppa Sabatini et 10e de la Classic Loire Atlantique. Il stagne un peu en 2022 : 3e d'une étape en Andalousie, 8e du Championnat d'Espagne, puis 16e du Tour du Langkawi en fin de saison. Même chose en 2023, où il sauve sa saison en octobre avec une 7e place en Turquie.


Sindre Skjostad LUNKE (2018-2020, 609 points), puncheur-grimpeur, 6e de l'Arctic Race of Norway 2019 - Retraité trop tôt à 28 ans. Top-10 sur le Tour de Norvège, podiums sur le Ringerike GP et Sundvolden GP. Meilleure saison : 2019 chez Riwal (454 points). 5e choix de trio et 59e coureur de l'équipe.


Recruté en trios avec Lampier et Groen, c'était une de nos belles prises de cette phase. Il fait une saison 2018 moyenne marquée par quelques places d'honneur : 12e du Trophée Lloseta, 15e de la Route d'Occitanie. En 2019, il rejoint Riwal et réussit sa meilleure saison à domicile : 5e de l'Arctic Race, podiums au Ringerike GP et au Sundvolden GP. On le croit alors lancé, mais le confinement casse la dynamique et il prend sa retraite fin 2020.

Truls Engen KORSAETH (2018, 107 points), flandrien, 33e de Paris-Roubaix 2018 - N'a couru que quelques mois pour l'équipe, avec Astana. 


Une des grosses déceptions de la draft. Recruté en dernier duo avec Soupe, il ne brille pas particulièrement avec Astana, à l'exception d'une 33e place sur Paris-Roubaix. Il cesse de courir début mai 2018, puis annonce sa retraite à 25 ans. 

Simone STERBINI (2018-2019, 75 points), baroudeur, 3e d'étape du Tour d'Autriche 2018 - 2 ans sans briller chez Bardiani. 

2 saisons consécutives de déclin pour Sterbini, ancien vainqueur d'étape sur le Tour d'Autriche, recruté en trios à 24 ans alors qu'il court chez Bardiani, mais qui s'est contenté d'un podium sur une étape du Tour d'Autriche 2018. Il raccroche logiquement fin 2019.

Marius BLALID (2018-2019, 18 points), 16e du Tour du Maroc 2018 - un amateur norvégien. 14e choix des quintets. 

Recruté en quintets de la draft, il évolue chez les amateurs norvégiens et réussit quelques résultats intéressants sur des classe 2 exotiques, 17e du Tour du Maroc notamment. Mais il ne passe pas en conti, et disparaît progressivement. Il est remplacé par Ben Tulett en septembre 2020.

Ludvig BENGTSSON (2018, 0 points) - n'a jamais couru.

Recruté en consolidation en lieu et place de Guy Gabay, Bengtsson débute sa saison 2018 chez les amateurs de Ormsalva. Ancien 5e du Tour d'Estonie en 2016, il abandonne presque toutes les courses auxquelles il participe et raccroche en fin de saison.

Maximilian BEYER (2018, 0 points) - n'a jamais couru.

Recruté en quintets, Beyer présentait des références intéressantes, avec 5 victoires d'étapes en classe 2 à 23 ans et un contrat chez Rad-Net. Mais il se concentre sur la piste et ne court aucune course UCI en 2018 et 2019, et seulement 3 en 2020. Il quitte l'équipe dès la fin 2018.

Marlen ZMORKA (2018, 0 points) - n'a jamais couru

Recruté en quintets, Zmorka présentait d'excellentes références notamment en CLM, avec en particulier 4 top-10 sur les championnats d'Europe espoirs, mais aussi des références sur les courses en ligne (3e du championnat d'Ukraine, 5e du San Vendemiano). Malheureusement, après sa mauvaise saison 2017, il ne retrouve pas d'équipe et n'aura jamais couru pour l'équipe. 

Rob LEEMANS (2018, 0 points) - un des 3 choix de trios qui n'ont ni couru, ni marqué aucun point

Une autre déception. Recruté en trios alors qu'il sortait d'une bonne saison 2017 (3e du circuit de Wallonie, 14e à Nokere), ancien de Lotto U23 et de SEG Racing, il décide de raccrocher début 2018 et n'aura jamais couru avec l'équipe.

Guy GABAY (2017, 0 points) - viré avant d'avoir pu courir


Recruté en quintets, on n'a jamais cru à l'Israëlien, qui n'avait pas d'équipe pour 2018 et n'avait jamais performé hors d'Israël. On l'a remplacé par Bengtsson dès la consolidation, mais lui non plus n'a jamais marqué de points.

La génération 1994 (11 coureurs, dont 5 actifs) - 30 127 points


Notre meilleure génération sur les 6 premières années du jeu (plus de 30000 points !), avec 3 coureurs recrutés en draft individuelle à 23 ans, et qui ont poursuivi leur progression ensuite : Caleb Ewan, notre leader, Ruben Guerreiro et Dries van Gestel. Le 4e homme de cette génération est Jesse Ewart, une de nos rares réussites sur les courses exotiques, qui s'est imposé comme une valeur sûre du calendrier asiatique. S'y ajoute Ben Zwiehoff, qui fait une bonne carrière pro malgré son arrivée tardive. On regrette en revanche les contre-performances de Chris Latham et Lukas Spengler, nos 2 premiers choix dans la draft des 1994.

Caleb EWAN (2018 - , 11 850 points), sprinteur, 34 victoires, 5 étapes du Tour de France 

2e choix de draft individuelle et un sprinteur de classe mondiale. 34 victoires en 6 ans, dont 5 étapes du Tour, 4 étapes du Giro, les Grands Prix de Fourmies et de l'Escaut, Paris-Bruxelles et la classique d'Almeria. Il termine aussi deux fois 2e de Milan-San Remo, et une fois à Hambourg. Meilleure saison : 2019 chez Lotto (3 339 points). 2e meilleur coureur de l'équipe.









Ruben GUERREIRO (2018- , 7 623 points), puncheur/grimpeur, 4 victoires, meilleur grimpeur du Giro 2020 

5e choix de draft individuelle. 4 victoires, sur une étape du Giro, au Mont Ventoux Challenge puis au Saudi Tour. Des top-10 sur la Flèche Wallonne, au Dauphiné, au Tour Down Under (deux fois), au Tour de Turquie, à Plouay. 17e d'une Vuelta, 18e d'un Tour, meilleur grimpeur et vainqueur d'étape d'un Giro. Meilleure saison : 2022 chez EF (1 672 points). 5e meilleur coureur de l'équipe.



Recruté en 5e place de la draft individuelle, Guerreiro a vite démontré qu'il n'était pas une erreur de casting, et s'en est mieux sorti que les choix 1, 3 et même 4. Dès le début du jeu, il termine 9e du Tour Down Under, puis 4e du Herald Sun Tour, 20e de la Cadel Evans Race et 2e au sommet du Malhao en Algarve. Après un printemps à peu près anonyme, il se distingue à nouveau en fin de saison, terminant 5e à Plouay et à la Primus Classic, pour 6e du Tour de Turquie, alors en WT. En 2019, il quitte Trek pour Katusha et poursuit sa carrière sur des bases similiaires : 8e du Tour Down Under, quelques places au printemps, 16e du Binck Bank Tour, puis une très bonne Vuelta où il termine notamment 2e d'une étape de montagne derrière Kuss et 17e du général.

A partir de ce bon résultat, il s'oriente progressivement vers les courses par étapes chez EF. En 2020, il remporte une étape du Giro, dont il termine meilleur grimpeur. L'année suivante, il termine 8e du Tour des Alpes, puis est longtemps dans le top-20 du Giro, avant d'abandonner. Il participe alors à son premier Tour, qu'il termine à une honorable 18e place. 

L'année 2021 est la meilleure de sa carrière. Il termine 15e des Strade Bianche, 20e au Pays Basque, puis 7e de la Flèche Wallonne. A partir de juin, il passe un pallier en montagne, terminant 9e du Dauphiné et vainqueur du Mont Ventoux Challenge. Malheureusement, il tombe malade sur Tour et doit abandonner. De retour, il termine notamment 6e à Burgos et 3e du Tour d'Allemagne. Il manque malheureusement les dernières classiques de la saison pour avoir rompu unilatéralement son contrat. 

Il s'engage chez Movistar pour 2023, où il cartonne en début de saison : victoire finale sur le Saudi Tour, podium final sur le Gran Camino. Il peine cependant à confirmer ensuite, restant en second rideau en avril. Il rebondit en juin (9e en Occitanie) puis sur le Tour (2 top-10), mais est contraint à l'abandon sur le Tour et la Vuelta. 

Dries VAN GESTEL (2018 - , 5 877 points), flandrien, 1 victoire, vainqueur du Tour de Drenthe 2022 

8e choix de la draft. A couru chez Sport Vlanderen puis Total, où il explose en 2022. Une victoire sur le Tour de Drenthe, 3e de Gand-Wevelgem, 13e d'un Ronde. 21 top-10 dont 4 podiums sur des courses d'un jour, principalement en Belgique. Meilleure saison : 2022 chez Total (2 002 points) 8e meilleur coureur de l'équipe.




Recruté au 8e rang de la draft individuelle, van Gestel a tardé à confirmé les espoirs placés en lui suite à sa très bonne saison 2017. Pendant plusieurs années d'apprentissage, il doit se contenter de places de second rang sur les classiques du nord, alors que ses résultats sur courses WT laissent imaginer qu'il peut faire mieux. En 2018, il n'obtient pas un seul top-10, terminant 15e du Nieuwsblad, 12e de la Flèche Brabançonne, ou encore 17e du GP de Francfort. L'année suivante, une belle 13e place sur le Tour des Flandres est le seul fait marquant de sa saison.

En 2020, van Gestel rejoint Total, où il marque de petits progrès : 9e à Kuurne et 10e du Samyn début 2020, puis 12e du Tour du Hageland. En 2021, il fait 19e de Gand-Wevelgem, 10e du GP de l'Escaut, puis 8e du Tour du Hageland. Il passe enfin le cap attendu début 2022 : il termine 6e à Kuurne, 7e du Samyn, puis remporte sa première victoire avec l'équipe en solitaire sur le Tour de Drenthe. Il monte ensuite sur le podium de Gand-Wevelgem, son meilleur résultat en WT. A partir de juin, il montre également des progrès considérables au sprint, obtenant 9 top-10 sur les courses d'un jour belges de fin de saison. Il termine notamment 2e du Franco-Belge, 4e de la Course d'Egmont, 3e de la Course du Raisin, 5e du Tour du Houtland, puis 6e de Paris-Tours.

En 2023, après un début de saison moyen, il tombe malade juste avant les classiques, mais termine tout de même 16e de A Travers les Flandres, 118e à Roubaix et 16 à Francfort. Il obtient ensuite 5 top-10 sur des courses d'un jour, dont des 5e places sur Paris-Bruxelles et à Binche-Chimay-Binche. Il obtient enfin 3 top-10 sur la Vuelta dont un podium, et termine 14e à Hambourg. Une saison sans coup d'éclat, mais régulière et solide.

Ben ZWIEHOFF (2021 - , 2 237 points), grimpeur, 2e du Tour de Turquie 2023 


VTTiste passé pro tardivement à 27 ans, explose en 2023 à 29 ans. top-10 à l'UAE Tour et au Tour de Slovénie, podiums en Turquie et en République Tchèque. Equipier de Hindley lors de sa victoire sur le Giro. Meilleure saison : 2023 chez BORA (1 513 points). Meilleur réserviste 2020 et 26e meilleur coureur de l'équipe. 




Le 5e homme de cette génération nous a rejoint tardivement, recruté hors chapeaux sur la draft renforts fin 2020. Il n'a alors aucune autre référence sur route à 26 ans que d'avoir été recruté par Bora, et même ses résultats en VTT ne sont pas exceptionnels. Il se montre cependant un honnête grimpeur, plutôt utilisé comme équipier. Dès ses débuts, il termine 26e de l'UAE Tour, puis de Tour de Romandie, et 19e à Burgos. Il débute l'année 2022 par 2 top-10 sur les Trophées de Majorque, mais ne confirme pas vraiment ensuite, étant cantonné à un rôle d'équipier lors de la victoire de Hindley sur le Giro. Il tombe malade sur le Sibiu Tour alors qu'il est un des leaders de son équipe, et termine sa saison sur une 14e place au Sazka Tour notamment.

Il explose en 2023 avec des top-10 au Trophée Calvia, puis à l'UAE Tour à la Semaine Coppi et Bartali et au Tour de Slovénie. Il passe encore un cap l'été avec des 2e places au Tour de République Tchèque puis au Tour de Turquie. Il participe également à la Vuelta (35e).


Jesse EWART (2018 - , 1 855 points), grimpeur, 6 victoires, vainqueur des Tours de Singkarak 2018 et 2019 


Solide grimpeur du circuit asiatique, surtout avant le Covid. 6 victoires, toutes en Indonésie en classe 2. 2 Tours de Singkarak et 3 étapes, des podiums sur la Malaysian Classic, le Tour du Rwanda, le Tour de Banjuwangi Ijen. Meilleure saison : 2019 chez Sapura (767 points). 31e coureur de l'équipe. 



Recruté en duos 1994 avec Lukas Spengler, nous pensions Ewart moins talentueux que le Suisse, mais c'est finalement lui qui a eu la meilleure carrière. Il passe les 4 premières années du jeu chez Sapura, où il s'illustre sur le circuit asiatique, notamment en Indonésie. Dès début 2018, il termine 10e du Tour d'Indonésie. Après une saison européenne anonyme, il confirme en fin de saison, terminant 2e du Tour de Banyuwangi Ijen, avec une victoire d'étape, puis remportant le Tour de Singkarak, avec une autre victoire d'étape. Il confirme l'année suivante en terminant 12e du Tour de Taïwan et 15e du Tour du Langkawi. Il enchaîne les bons résultats fin 2019, en terminant 4e du Tour d'Indonésie, 3e du Tour de Banyuwangi Ijen et 7e du Tour d'Iran. Enfin, en novembre, il remporte 2 étapes et à nouveau le général du Tour de Singkarak, en ayant porté le maillot jaune de bout en bout, pendant 9 étapes. 

Son début de saison 2020 confirme ces progrès : il termine 6e du Herald Sun Tour, puis 2e de la Malaysian International Classic Race et 4e du GP Velo Alanya. Malheureusement, la Covid met un coup d'arrêt à ses progrès, et il faut attendre plus d'un an pour le revoir en course. En 2021, il doit se contenter de 2 courses, dont une 5e place sur le championnat d'Australie. Il revient en Europe en 2022 avec Bike Aid, mais doit se contenter de résultats en Asie (13e du Tour d'Iran) et en Afrique (3e du Tour du Rwanda). Il rejoint Terrenganu en 2023, sans plus de succès (un podium sur une étape du Tour du Japon).


Michael GOOLAERTS (2018, 238 points), flandrien, 9e d'A Travers la Flandre Occidentale 2018 - Mort en course après 3 mois et un top-10 en classe 1. 87e meilleur coureur de l'équipe.



Recruté au dernier tour de la draft par années de 1994 avec Serkan Balkan, Goolaerts réussit son meilleur début de saison avec Vérandas Willems, terminant notamment 9e de la Museeuw Classic. Mais il meurt en course à 24 ans sur Paris-Roubaix, après 3 mois dans l'équipe. 

Lukas SPENGLER (2018-2019, 1994, 204 points), flandrien, 14e de l'Antwerp Port Epic 2018 - ancien vainqueur de Paris-Roubaix Espoirs qui n'a pas confirmé. Meilleure saison : 2018 chez WP Aquaprotect (139 points). 93e coureur de l'équipe.


Recruté au 2e tour de la draft 1994 avec Ewart, l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix Espoirs semblait prometteur. Mais il n'a pas confirmé et a pris sa retraite fin 2019 après 3 ans chez les pros. Meilleure perf pour l'équipe : 14e de l'Antwerp Port Epic en 2018.



Christopher LATHAM (2018-21, 66 points), sprinteur, 11e de la Heistse Pijl 2018 - 1er choix de la draft 1994 qui a beaucoup déçu. Meilleure saison : 2018 chez One Pro (63 points).

Une des grosses déceptions de la draft par années. Recruté en 1er drafté 1994, Latham semblait un sprinteur prometteur, avec plusieurs belles performances les années précédentes, et une signature chez One Pro Cycling. Après une année 2018 moyenne, marquée principalement par une 15e place à la Heistse Pijl, il sombre dans l'anonymat pendant 3 ans. Il semble ne pas avoir retrouvé d'équipe fin 2021.

Hiski KANERVA (2018, 11 points), 4e du championnat de Finlande 2018 - amateur finlandais. 

Recruté en quintets, il a été inexistant lors de sa saison 2018 chez CCN, hormis une 4e place au championnat de Finlande. Il redescend chez les amateurs en 2019 et quitte l'équipe.

Aurélien LIONNET (2018 , 0 points) - Amateur français, renfort 2018. Mauvais choix

Recruté en août 2018, au dernier tour du 3e et dernier chapeau, c'était un choix par défaut pour un coureur de 24 ans qui enchaînait alors les victoires au niveau amateur. Mais sa fin de saison est moins marquante, il n'a pas de proposition chez les pros et raccroche en 2019.

La génération 1995 (8 coureurs dont 2 actifs) - 10 032 points

Une génération peu nombreuse, où on s'est contentés de la draft initiale, lors de laquelle ces coureurs avaient 22 ans. Longtemps en retrait, elle a fini par bénéficier de l'explosion de Rota, notre premier choix de draft 1995, et de la progression de Juaristi.

Lorenzo ROTA (2018- , 8 207 points), puncheur, 2 victoires, vainqueur du Sazka Tour 2022 

Une explosion tardive en 2021-22 chez Intermarché. 1er choix de la draft 1995. 2 victoires, sur une étape et au général du Sazka Tour. 4e et 10e à San Sebastian, 5e à Francfort. 13e d'un Mondial. 25 top-10 sur des courses d'un jour. Deux fois vice-champion d'Italie, 4e des tours de Belgique et de Wallonie. Meilleure saison : 2022 chez Intermarché (2 462 points). 4e meilleur coureur de l'équipe. 














Juan Felipe OSORIO (2018- , 482 points), baroudeur, vice-champion de Colombie 2019. Un coureur qui n'a pas trouvé sa place chez les pros et est retourné en Colombie. Meilleure saison : 2019 chez Manzana (238 points). 67e meilleur coureur de l'équipe




Recruté en duo avec Bonechi lors de la draft 1995, Osorio a eu du mal à trouver sa place dans le peloton, malgré presque 5 années chez les pros. Sa saison 2018 est sans relief, marquée seulement par une 19e place sur le Tour de Chine II en fin de saison (4e d'une étape). Il progresse début 2019 et termine 2e du championnat de Colombie derrière Oscar Quiroz, à la faveur d'une échappée au long cours, puis 10e de la Klasika Primavera. Sa progression est cependant interrompue par l'arrêt de l'équipe Manzana en mai. Il atterrit provisoirement dans une conti portugaise, Oliveirense, avec laquelle il termine 13e du Tour du Portugal. Il remonte chez les pros dès 2020 chez Burgos et participe à sa 2e Vuelta. En 2 ans chez Burgos, il n'obtient cependant aucun résultat notable, et n'est logiquement pas prolongé. Il retourne alors en Colombie chez Orgullo Paisa, avec qui il ne brille pas non plus.

Justin OIEN (2018-2019, 52 points), sprinteur, 9e de la Classica da Arabida 2018 - un espoir déçu.

Recruté en draft 1995, avec Txomin Juaristi, il était très prometteur avec un passage chez Axeon puis chez les pros chez Caja Rural, et une victoire d'étape sur le RAIT 2017, mais n'a jamais brillé sous nos couleurs. Sa meilleure performance est une 9e place sur la Clasica'da Arrabida 2018. Après une dernière saison 2019 sous le maillot de la Conti Araphoe, il raccroche pour devenir ambulancier et quitte l'équipe.

La génération 1996 (16 coureurs dont 7 actifs) - 19 632 points


La première génération vraiment nombreuse du jeu, avec des coureurs de la draft initiale (21 ans à cette date), mais aussi beaucoup de réservistes arrivés dans les premières années. Elle est emmenée par Godon et Warlop, nos deux choix individuels de la draft des 1996 (nous avions échangé une place chez les 1996 contre une place chez les 1998), et par mes réservistes de 2018 : Steimle, Goossens, Munoz, Gibson, Willems. Les choix de duos de la draft initiale ont déçu.

Dorian GODON (2018- , 5 891 points), puncheur / sprinteur, 8 victoires, Flèche Brabançonne 2023 

1er choix de la draft 1996. 8 victoires dont la Flèche Brabançonne, le Tour de Vénétie, 2 Paris-Camembert, un tour du Doubs et 2 prologues des Boucles de la Mayenne. Spécialiste des courses de coupe de France (13 top-10, 3 victoires) et des petites courses par étapes. Monte en WT en 2019 chez AG2R. Meilleure saison : 2021 chez AG2R (1 932 points). 7e meilleur coureur de l'équipe.








Cher Voralberg, puis Quick Step à partir de 2020. 12 victoires, dont le championnat des Flandres et le Tour de Slovaquie. Malgré quelques résultats brillants, n'a pas vraiment confirmé au niveau WT et rejoint Q36.5 en 2024. Meilleure saison : 2019 chez Voralberg puis QuickStep en stage (871 points). Meilleur renfort de réserve 2018 et en général. 16e meilleur coureur de l'équipe.

Ma meilleure pioche en réserve. Steimle est recruté au 2e tour de la première draft de réservistes du jeu, en février 2018. Il avait alors de bonnes références (vainqueur de Croatie-Slovénie 2016), mais n'avait pas été proposé à la draft initiale suite à une saison 2017 catastrophique. Au cours de cette draft réserve, il termine 5e du GP Izola, ce qui attire mon attention. Il enchaîne les performances à partir du mois de mai 2018 : 6e de la Flèche du Sud, 3e de A Travers les Hauts de France, 8e du Tour de Cologne, 8e des championnats d'Allemagne, vainqueur d'étape sur le Kreiz Breizh Elites, 7e du Circuit Mandel Escaut, 4e du Tour du Sud-Bohème et vainqueur d'étape, 6 top-10 d'étape sur le Tour du Hainan. Curieusement, il ne passe pas pro cet hiver là et reste chez Voralberg. 













Réserviste 2018. Pur grimpeur colombien de chez Androni, presque une comète sur l'année 2019, spécialiste de la Roumanie. 3 victoires en Roumanie dont le Tour de Bihor, 4 top-10 sur des courses par étapes de classe 1 (Tours de Roumanie, Sibiu, Hongrie, Adriatica Ionica).  Retourne en Colombie en 2023. Meilleure saison : 2019 chez Androni (721 points). 7e meilleur réserviste 2018, 41e coureur de l'équipe.

Encore un bon choix de réserviste ! Recruté en décembre 2018, en premier choix hors chapeau. Il avait fait 2e d'une étape du Giro U23 (derrière A Osorio) et un contrat chez Androni. Ses premiers pas chez les pros ont été modestes jusqu'au Tour de Bihor, en juin 2019, dont il remporte en solitaire l'étape reine et le général. Il enchaîne sur une 8e place sur le Tour de Hongrie, puis une 2e sur le Sibiu Tour, où il n'est devancé que par Kevin Rivera. Il est ensuite 9e de l'Adriatica Ionica, puis 23e à Burgos, ce qui tend à indiquer qu'il n'est pas qu'un coureur de courses exotiques. Il ne retrouvera cependant jamais ce niveau de 2019. En 2020, il termine 18e au Rwanda et 9e au Tour de Savoie Mont Blanc. En 2020, il est un peu plus régulier, avec une 5e place au Tour de Tachira et une 5e au Tour de Roumanie, agrémentée d'une victoire d'étape. Il montre un bon niveau sur les semi-classiques italiennes de fin de saison. Malheureusement, ses saisons 2022 est catastrophique : il retourne en Colombie, où il ne brille pas non plus en 2023 (un podium sur une étape du Tour de Colombie).

Matthew GIBSON (2018- , 995 points), sprinteur, vainqueur d'étape sur le Tour de Qinghai Lake 2019 - Plusieurs aller-retours entre ProTeam et Conti, 6 équipes en 7 ans. 6 victoires, dont des étapes du Tour de Qinghai Lake et du Tour de l'Avenir. Meilleure saison : 2019 chez Burgos (388 points). 2e choix des Quintets et 48e coureur de l'équipe 





Une des belles surprises des quintets, qui s'est révélée dès le début du jeu. Alors qu'il avait peu de références significatives, dès janvier 2018, Gibson remporte une étape de la New Zealand Classic. Il enchaîne avec une 3e place au GP Izola, puis une victoire d'étape au Tour de Normandie, et 2 autres podiums qui lui permettent de remporter le classement par points. Il enchaîne avec le Tour du Loir-et-Cher, où il remporte également une étape, puis revient en Europe en août pour le Tour de l'Avenir, dont il gagne la 5e étape. Fort de ces 4 victoires, il obtient un contrat pro chez Burgos pour 2019. 

Son début de saison 2019 ne se passe pas du tout comme prévu, avec de nombreux abandons, mais il se reprend progressivement avec une 7e place en WT sur une étape du Tour de Turquie, puis la 15e au général du Tour de Castille et Leon. Surtout, il réussit une belle fin de saison chinoise avec 11 top-10, dont une victoire d'étape sur le Tour de Qinghai Lake et une 6e place finale au Tour de Chine I. Malheureusement, la Covid le prive presque de course en 2020. Avec 13 jours de course et aucun résultat notable, il n'est pas prolongé et redescend en Conti chez Ribble. Il y termine 12e du Tour d'Estonie, puis obtient 2 top-10 dont un podium sur le Tour de Grande-Bretagne. Ce résultat lui permet de rejoindre WiV Sun Good. Il y réussit un bon début de saison 2022, avec 3 top-10 sur le Tour d'Antalya, et sa première victoire depuis 3 ans sur une étape de l'Olympia's Tour. Mais il court peu et finit par rompre son contrat au bout de 5 mois pour remonter en ProTeam, chez Human Powered Health, où il est surtout utilisé comme poisson pilote d'Arvid de Klein. Après une saison et demi quasi-anonyme et l'arrêt de l'équipe, il retour en Grande-Bretagne, chez St-Piran, pour 2024.




Jonas BOKELOH (2018-2019, 1996, 167 points), sprinteur, vainqueur d'étape du Baltic Chain Tour 2018 - ancien champion du monde juniors, 1 victoire avec l'équipe. Meilleure saison : 2018 chez LKT Brandenbourg (157 points). 


On espérait faire de l'ancien champion du monde juniors, recruté pour sa dernière année espoirs en duo avec Dimitri Bussard, une bonne pioche. 4e à Umag en 2018, puis vainqueur d'étape sur le Baltic Chain Tour, il semblait capable d'enfin éclore. Mais après son mauvais début de saison 2019, il jette rapidement l'éponge.

Jan Drago PETELIN (2018- , 107 points), coureur de classiques, 3e d'une étape de la Ronde de l'Oise 2019 - coureur luxembourgeois sans grand talent, qui a tout de même couru 4 ans en Conti, puis en ProTeam. Meilleure saison : 2019 chez Differdange (62 points). 


Recruté en duos avec Penko, Petelin aura duré beaucoup plus longtemps, mais moins marqué. Au cours des année 2018 et 2019 chez Differdange, il fait 4e du championnat du Luxembourg espoirs, puis 7e chez les pros. Il obtient aussi un podium sur une étape de la Ronde de l'Oise. Lorsque son équipe met la clef sous la porte, on le croit prêt de raccrocher, mais il monte en ProTeam chez Vini Zabu. Il ne s'y distingue pas vraiment, à part une 42e place à La Panne, pour la première course WT de sa carrière. Vini arrêtant à son tour, il disparaît des pelotons.

Daniel Blygaard LYHNE (2018-2020, 75 points), sprinteur/flandrien, 5e du Tour de Funen 2019 - un assez bon espoir de Coloquick, qui n'est jamais passé pro. Meilleure saison : 2019 chez Coloquick (47 points). 10e choix des quintets.

Recruté dans un bon quintet avec Gibson notamment, Lyhne restait sur une mauvaise saison, mais avait déjà quelques références. Il tourne autour d'une performance qui aurait pu lui permettre de passer pro pendant 2 ans : 4e du championnat du Danemark U23 en 2018, puis 5e du Fyen Rundt en 2019. Il finit par redescendre chez les amateurs en 2021 et par quitter le Centre.

Alexei PIASHKUN (2019-20, 1996, 62 points), sprinteur, 12e de l'Horizon Park Race Maidan 2019. Une tentative qui a vite échoué. Meilleure saison : 2019 chez Ferei (34 points). 15e réserviste 2018.

Champion de Biélorussie CLM Espoirs 2018, sprinteur, il est recruté fin 2018 en dernier choix du chapeau 2, sans grande conviction. Il a quand même passé 2 ans dans l'équipe. Il va chercher quelques placettes en Ukraine début 2019, puis rejoint la Chine où il fait aussi quelques places, notamment 2 top-10 sur le Tour de Quanzhou Bay. La Covid met fin à l'activité internationale des continentales chinoises et à sa carrière. 

Dimitri BUSSARD (2018-2020, 40 points), grimpeur, 10e de la Course de la Paix Espoirs 2018 - un bon espoir suisse qui n'est pas passé pro. Meilleure saison : 2018 (40 points).

Recruté lors de la draft par années, en duos avec Bokeloh, le Suisse n'a jamais décolé, malgré une 10e place à la Course de la Paix Espoirs en 2018. Il raccroche fin 2020.

Toby ORCHARD (2018-2019, 38 points), rouleur-sprinteur, 16e du Tour de Tochigi 2018 - notre premier réserviste n'a pas duré. Meilleure saison : 2018 (38 points). 17e réserviste 2018

Recruté lors des premiers renforts de l'histoire du jeu, Orchard s'était distingué sur la New Zealand Cycle Classic (2e d'une étape). Il confirme un peu sur le Tour de Tochigi la même année (16e, 6e du Prologue), mais sombre dans l'anonymat ensuite.

Milan DRAGOJEVIC (2018, 0 points) - un Serbe des quintets qui n'a jamais couru

Recruté en quintets, le Serbe n'a jamais couru pour l'équipe.

Bryan BOUSSAER (2018-19, 0 points) - un mauvais choix de quintets

Recruté en quintets, il n'a jamais marqué en 2 ans chez Tarteletto. Il nous quitte courant 2019, puis fait 28e du Tour de Zélande avant de raccrocher. Il revient chez EvoPro en 2022, où il enchaîne le record de 12 abandons consécutifs.

La génération 1997 (18 coureurs dont 9 actifs) - 10 157 points

Une de nos générations les plus nombreuses du jeu avec 18 coureurs, qui a fait émerger un nombre important de pros, mais aucun coureur exceptionnel pour le moment. Les leaders sont Vanhoucke, mon pari de la draft individuelle, Lopez grâce à son Giro 2022 et Norsgaard qui ne sort pas du lot. Le leader de la draft par années, Alan Riou, n'a pas confirmé. 


Réserviste 2018. Pur produit de la filière Polartec - Kometa - Trek. Chez les espoirs, 2 top-10 et une victoire d'étape au Tour du Val d'Aoste. Sur les GT, 13e et 17e de la Vuelta et 10e du Giro avec 10 jours en rose. 11e d'un Tour du Pays Basque. Meilleure saison : 2022 chez Trek (1 117 points). 2e réserviste 2018 et 19e meilleur coureur de l'équipe.

Recruté en août 2018, premier choix du chapeau A de la draft réserve, Lopez venait d'enchaîner plusieurs résultats intéressants : 14e de la Ronde de l'Isard, 7e du Tour du Val d'Aoste, et des top-20 chez les pros à Getxo et Villafranca, et un contrat chez Kometa au 1er juin. Malgré une fin de saison plus décevante, il confirme ses qualités de coureur par étapes dès l'année suivante : 4e du Tour d'Antalya, 14e du Tour de Sicile, 14e du Tour de l'Ain, 6e du Tour de Hongrie. Pour sa dernière année chez les espoirs, il termine 9E du Tour du Val d'Aoste en remportant une étape. Il passe alors pro chez Trek l'année suivante. 



Harm VANHOUCKE (2018- , 2 937 points), grimpeur, 1 victoire, 2e du Tour de l'Ain 2021 


Notre 10e choix de draft n'a pas autant performé que nous l'espérions pour le moment, mais a tout de même réussi 4 assez bonnes premières années pro chez Lotto, puis un bref passage chez DSM. Une seule victoire sur une étape en Bohème Méridionale, mais un top-10 à l'UAE Tour, des top-20 en Catalogne, à Paris-Nice et à Tirreno, 5 top-10 d'étape sur le Giro et des podiums au Sibiu Tour et au Tour de l'Ain. Meilleure saison : 2021 chez Lotto (909 points). 22e meilleur coureur de l'équipe. 








Recruté en duos de la draft 1997 avec Mario Spengler, Norsgaard m'a toujours semblé un peu limité à des compétences de rouleur insuffisantes pour jouer la gagne chez les pros, mais est parvenu à faire une petite carrière. Lorsqu'on le recrute, il a un palmarès intéressant chez les juniors et vient de remporter le chrono des nations espoirs, et a rejoint Riwal. Il fait un début de saison 2018 décevant, mais utilise à bon escient ses qualités de rouleur ensuite. Il remporte le titre de champion du Danemark Espoirs du chrono, puis termine 5e de celui des pros. En juillet, il fait 6e du Dookola Mazowsza grâce à une 2e place sur le prologue, puis termine 7e du chrono du Tour du Danemark et 4e du Hafjell GP (aussi un chrono). En fin de saison, il obtient la médaille de bronze au championnat du monde du chrono, et remporte à nouveau le Chrono des Nations Espoirs. 



Marceli BOGUSLAWSKI (2018- , 1 381 points), rouleur / sprinteur, 15 victoires, Dookola Mazowsza 2022 

Réserviste 2018. 5 ans dans des contis polonaises, puis 1 an chez Alpecin Dev. 15 victoires dont 7 prologues, 1 CLM, 6 sprints et 1 classement général. Vainqueur d'étape sur le Tour d'Estonie, le Tour de Thaïlande et le Sibiu Tour. Vainqueur du Dookola Mazowsza, du GP Nazielsk Serock et du Visegrad GP Poland. Meilleure saison : 2022 chez HRE Mazowsze (850 points). 6e réserviste 2018 et 40e meilleur coureur de l'équipe.


Recruté en août 2018 en 2e choix du 2e chapeau, Boguslawski m'attire plus à l'époque pour sa nationalité sympathique qu'autre chose. Il a à l'époque une 4e place d'étape sur la Course des Courriers des Carpates, une 7e place finale au Dookola Mazowsza (9e du prologue) et une 4e place sur une étape du Tour de République Tchèque. Il est donc recruté pour renforcer le pôle polonais de l'équipe, et va y réussir au-delà des espérances.

En 2019, il remporte sa première victoire sur le prologue de la Course des courriers des Carpathes, et termine 14e du Tour d'Estonie, une aubaine vu la classification en 2.1. Il est aussi 4e du prologue de la course de la Paix : son profil de spécialiste des prologues se confirme. Il remporte ainsi le prologue du Bitwa Warszawska en 2020, puis ceux du Tour de Rhodes et du Tour de Bulgarie en 2021. La même année, il termine 4e et meilleur grimpeur du Tour d'Estonie, et termine 3e du prologue du Tour de Slovaquie face aux équipes WT. 

Il explose en 2022 en développant des qualités de sprinteur. Après avoir remporté l'étape inaugurale du Tour de Thaïlande, il remporte le GP Nasielsk Serock et termine 2e du GP Wyskow. Il remporte également le prologue du Tour d'Estonie, mais doit abandonner sur la dernière étape. L'été, il termine 2e du prologue du Sibiu Tour, puis remporte le Visegrad 4 GP Poland, le Dookola Mazowsza et une étape, puis 2 étapes du Tour de Bulgarie. Il termine ainsi la saison avec 8 victoires individuelles et un stage chez BikeExchange.

En 2023, il rejoint Alpecin Dev, où il remporte trois victoires, sur des étapes du GP de Montbéliard, de la course de Solidarnosc, et du Sibiu Tour, au milieu d'une saison peu rémunératrice. Il prolonge d'une année.

Joel NICOLAU (2019 - , 1 263 points), grimpeur, 8e du Tour de Slovénie 2022


Réserviste 2019. 5 ans chez les pros chez Caja Rural. Des top-10 au Tour de Slovénie, à la CRO Race et au Championnat d'Espagne. 17e de la Clasica San Sebastian. Meilleure saison : 2022 chez Caja Rural (611 points). 3e réserviste 2019 et 43e meilleur coureur de l'équipe 

Recruté en septembre 2019, en 2e choix du chapeau A quelques mois après avoir rejoint Caja Rural, Joel Nicolau s'est fait remarquer sur le Hammer Limbourg et sur le championnat d'Espagne du CLM (13e). Il tarde à se mettre en évidence, hormis une 9e place sur une étape du Tour de Burgos 2020, où il est le dernier rescapé de l'échappée au sommet du Picon Blanco. Le déclic vient fin 2021, sur le Tour de Grande-Bretagne, qu'il termine à une très honorable 23e place. 2 semaines plus tard, il termine 8e de la CRO Race. 

Il confirme ces progrès l'année suivante. Meilleur grimpeur du Tour de Norvège, il termine 8e du Tour de Slovénie, puis 9e du Championnat d'Espagne et 5e du Trophée Agostinho au Portugal. De retour en Espagne, il fait 13e à Ordizia, puis 17e de la Classica San Sebastian, son meilleur résultat en WT, et 15e du Tour de Burgos. C'est moins brillant en 2023, avec cependant sa première participation à la Vuelta.


Alan RIOU (2018 - , 895 points), rouleur-sprinteur, 2 victoires, Classique Loire Atlantique 2021 - 5 années pro chez Arkea. 2 victoires, sur une étape du Tour de l'Avenir et la Classic Loire Atlantique. Décevant en dehors de ces 2 résultats. Meilleure saison : 2021 chez Arkea (494 points). 50e meilleur coureur de l'équipe 

Riou fait partie, pour le moment, des déceptions de la draft initiale. On le recrute en premier choix de la draft 1997, convaincus de son talent après 5 victoires amateurs en 2017, et surtout un stage remarquable chez Fortuneo, marqué notamment par une 3e place à Isbergues, où il règle le sprint du peloton face à Barbier, Cavendish et Bouhanni. Il confirme pour sa dernière saison chez les amateurs en 2018 avec 10 victoires, mais déçoit sur les courses UCI. En fin de saison, cependant, il remporte une étape du Tour de l'Avenir et porte le maillot jaune pendant 4 jours. Il passe pro en 2019 chez Arkea. Sa première saison est assez décevante, mais il montre des signes de progrès en fin de saison, terminant 17e du Tour de l'Eurométropole et 14e de Binche Chimay Binche. 2020 est encore plus décevante avec juste 2 top-20 sur les chronos du Tour du Portugal, qui montrent des qualités de rouleur intéressantes. 






Nicolas VEROUGSTRAETE (2019, 1997, 1 point), grimpeur, 24e de Liège-Bastogne-Liège Espoirs 2019 - a trop vite pris sa retraite. 19e réserviste 2018 (sur 20).

Recruté hors chapeaux lors de la draft de fin 2018 pour sa 13e place au Tour du Val d'Aoste, il ne confirme pas vraiment l'année suivante et raccroche faute d'avoir trouvé une équipe pro.

Yannick DETANT (2018, 0 points) - n'a jamais couru.

Recruté en consolidation à la place d'Akhmaevi, Detant avait remporté Kuurne Bruxelles Kuurne Jr en 2015. Mais il n'a jamais couru pour l'équipe.

Sulkhan AKHMAEVI (2017, 0 points) - un Géorgien vite viré

On n'a jamais eu l'intention de conserver le vice-champion de Géorgie 2017, recruté en duo avec Negrente. Il est remplacé en consolidation par Detant. Mauvais choix : Detant ne court jamais, alors qu'Akhmaevi marque régulièrement des petits points sur son championnat national.

La génération 1998 (18 coureurs, 9 actifs) - 18 383 points

Une des plus fortes générations du jeu, qui a fortement bénéficié de la phase de consolidation de la draft initiale, où ont été recrutés Covi, Battistella et van Moer. Alors que nous n'avons recruté aucun coureur de cette génération en individuel (Schelling), elle compte ainsi plusieurs coureurs de talent, auxquels il faut ajouter Voisard. Le principal regret concerne Jens van den Dool, qui n'a pas eu la carrière escomptée. 


Samuele BATTISTELLA (2018- , 4 214 points), puncheur-grimpeur, 6 victoires, vainqueur de la Veneto Classic 2021  

5 victoires chez les espoirs dont le titre de champion du monde espoirs, le Giro del Belvedere et le Tour du Limpopo. Chez les pros, une victoire à la Veneto Classic, 4 top-10 d'étape en GT, 2 top-10 sur le Tour de Pologne et un podium sur le Tour de Hongrie. Meilleure saison : 2022 chez Astana (1155 points). Meilleur coureur de la consolidation et 10e meilleur coureur de l'équipe.



Comme Covi, Battistella est recruté en consolidation, à la place d'Inigo Elosegui, grâce à son score vierge en 2017 pour sa première année espoirs. Comme Covi, il restait cependant sur une belle carrière juniors, marquée par une victoire sur le Trophée Buffoni. Il confirme rapidement début 2018, remportant 4 victoires chez les amateurs et obtenant plusieurs places d'honneur au printemps : 4e au Belvedere, 8e de l'Edil C, 6e du San Vendemiano. Il se distingue à l'international sur la course de la Paix, qu'il termine 2e et vainqueur d'étape, battu le dernier jour par Pogacar après avoir passé 2 jours en jaune. Il déçoit sur le Giro U23 et le Tour de l'Avenir, mais termine 3e du GP Poggiana et 16e du Championnat du monde espoirs. Il rejoint alors l'équipe espoirs de Dimension Data pour 2019. Il confirme son talent sur les courses d'un jour, remportant le Tour du Belvedere, et les courses par étapes, avec une victoire sur le Tour du Limpopo. Il déçoit encore au Giro et au Tour du Val d'Aoste, mais termine 11e du Tour de l'Avenir. Enfin, il remporte le titre de champion du monde espoirs, profitant du déclassement de Eekhoff. Il passe logiquement pro chez NTT en 2020.

Après des débuts modestes, marqués surtout par un podium sur une étape du Tour du Langkawi, Battistella obtient quelques résultats sur les courses d'un jour en fin de saison 2020 : 16e à Plouay, 12e de la Sabatini. Suite à l'arrêt de NTT, il rejoint Astana en 2021. Pour son premier Giro, il obtient une 6e place sur une étape où il s'est échappé. Mais il faut attendre août 2021 pour le voir véritablement se distinguer. Il termine alors 4e du Tour de Norvège, puis 6e du Matteotti et 4e de la Bernocchi. Enfin, sur sa dernière course de la saison, il remporte sa première victoire pro, en solitaire sur la Veneto Classic.

Battistella semble confirmer début 2022, mais fait preuve d'une grande malchance. 7e du Tour La Provence, puis 2e à Foia en Algarve, il doit abandonner sur le Tour d'Algarve, puis sur Paris-Nice. De retour sur l'Amstel, il se blesse et doit renoncer au Giro. Il se prépare alors pour le Tour, terminant 3e du Tour de Hongrie, puis 3e du championnat d'Italie. Mais il attrape la Covid et doit aussi renoncer au Tour. Il revient néanmoins en grande forme, terminant 5e à Ordizia, 7e du Tour de Pologne et participe à la Vuelta, où il fait 2 fois 2e d'étape, mais doit abandonner à quelques jours de l'arrivée. Il prolonge pour 2 ans chez Astana.

En 2023, il débute avec des podiums d'étape sur les Tours de Valence et d'Andalousie, hélas peu rémunérateurs. La suite de sa saison est moins bonne, avec un abandon sur le Giro et une Vuelta sans éclat. Il réussit cependant sa meilleure performance en WT, 9e du général en Pologne. En fin de saison, il est 7e et 6e sur les deux courses vénètes. 

Alessandro COVI (2018- , 4 106 points), puncheur, 4 victoires, vainqueur d'étape sur le Giro 2022 

Chez les espoirs, 2 top-10 sur le Giro U23 et une victoire d'étape au Tour de l'Avenir. Chez UAE depuis 2020, 3 victoires dont une étape du Giro et le Tour de Murcie. Au niveau WT, un top-10 à San Sebastian. Podiums à Laigueglia (2 fois), Bernocchi, Agostoni, Appenins, Tour de Sicile.  Excellents débuts chez les pros, mais ne confirme pas vraiment. Meilleure saison : 2021 chez UAE (1 664 points). 2e coureur consolidé, 12e meilleur coureur de l'équipe.



Recruté en consolidation à la place du Kazakh Kairat Khadylbek, Covi n'avait marqué aucun point lors de sa première année espoirs, ce qui explique qu'il était encore disponible, mais avait été un très bon junior, vainqueur de Montichiari-Roncone et du GP Bati Metallo en 2016, et 2e du GP Ruebliland. Il confirme au niveau amateurs début 2018, remportant 4 victoires et terminant 2e du Tour de la Bidassoa, derrière JuanPe Lopez. Il termine ensuite 8e du Giro U23, puis remporte une étape du Tour de l'Avenir. En stage chez UAE, il fait 21e de la Coppa Bernocchi, mais repart pour un an chez les espoirs, Colpack montant en Conti. Il y termine notamment 4e du Giro U23, ce qui lui permet de décrocher un contrat pro chez UAE.

Il se montre rapidement comme un très bon coureur de courses d'un jour dès sa première année pro, à l'issue de l'interruption Covid, terminant 15e du Grand Triptique Lombard, puis 8e de la Coppa Sabatini, et enfin 2e du Tour des Appenins, battu au sprint par Ethan Hayter, et 9e de la Flèche Brabançonne. Il confirme l'année suivante à partir du Giro, où il obtient deux podiums d'étape sur des échappées, à Montalcino et au Zoncolan, pour sa première participation. En juillet, il réussit son premier résultat sur une classique WT, 5e de la Classica San Sebastian. A partir de fin septembre, il enchaîne les résultats sur les courses italiennes de fin de saison : 3e du Tour de Sicile, 2e de la Coppa Bernocchi, 9e des Trois Vallées Varésines, 3e de la Coppa Agostoni, 5e du Tour de Vénétie. 

Sa saison 2022 commence sur le même rythme, avec rapidement ses deux premières victoires pro, sur le Tour de Murcie, et sur une étape du Tour d'Andalousie. Il fait aussi 3e du Trophée Laigueglia. La suite de sa saison est beaucoup moins impressionnante, à l'exception notable d'une victoire d'étape en solitaire sur le Giro au sommet de la Marmolada, la veille de l'arrivée. Il confirme ainsi sa grande irrégularité, sensible depuis plusieurs années. De la même manière, 2023 commence bien, avec des podiums sur une étape en Andalousie, puis au Laigueglia, et une 13e place à la Flèche Brabançonne, mais il disparaît complètement ensuite, avec notamment un abandon sur le Giro. 


Ide SCHELLING (2018- , 2 942 points), coureur de classiques, 4 victoires, GP du Canton d'Argovie 2021 

Chez les espoirs, 4e de LBL U23 et vainqueur d'étape au Val d'Aoste. Chez les pros, une victoire au GP d'Argovie, une étape du Tour du Pays Basque et du Tour de Slovénie, et des top-5 au Tour de Norvège, au Tour de Belgique, à la Flèche Brabançonne, au GP Industrie & Artisanat. 14e d'un Het Nieuwsblad. Une grosse saison 2021, suivie d'une année Covid et d'un retour en 2023. Meilleure saison : 2021 chez BORA (1 387 points). 21e meilleur coureur de l'équipe.


Recruté dans le dernier duo de la draft 1998 avec Elosegui, Schelling avait de très belles références chez les Juniors : vainqueur de la Ronde des Vallées, 7e du Mondial notamment. Dès sa première saison pour l'équipe, il confirme son potentiel en terminant 4e de LBL Espoirs, puis 2e d'une étape de l'Olympia's Tour et 12e de la Tack Pro Classic, en classe 1. L'année suivante, il se montre plus régulier, y compris en montagne, terminant 11e du Tour de Drenthe, puis 6e de la Ronde de l'Isard, 2e d'une étape du Giro U23 et 8e du Tour du Val d'Aoste, où il remporte une étape. Même s'il ne brille pas sur le Tour de l'Avenir, il signe logiquement un contrat pro chez BORA. Il y fait une assez bonne première saison, terminant 16e du Czech Tour, 20e de la Coppi et Bartali, et 13e de la Flèche Brabançonne. Il participe à sa première Vuelta et obtient une 8e place sur une étape.

L'année 2021 est celle de la révélation pour lui. 11e à Kuurne, il se distingue ensuite sur le GP Industrie & Artisanat, où il termine 5e. En avril, il  fait 4e de la Flèche Brabançonne derrière van Aert, Pidcock et Trentin. Puis en juin, il remporte le GP du Canton d'Argovie face à Costa et Chaves, et termine 5e du Tour de Belgique. Pour son premier Tour, il s'illustre en s'échappant sur les 3 premières étapes et en portant le maillot à pois la première semaine. Il enchaîne sur une 5e place à Getxo, puis une 2e au général du Tour de Norvège, derrière Ethan Hayther. 

La saison 2022 est beaucoup plus décevante pour lui. Il peine toute la saison à se remettre du Covid, et doit se contenter d'une modeste 13e place sur la Primus Classic. Il revient à son meilleur niveau en 2023, avec une 8e place à Mascate, un podium sur une étape en Oman, puis une 14e place sur le Nieuwsblad. Il obtient ensuite 2 podiums sur le Tour de Catalogne, puis remporte au sprint une étape du Tour du Pays Basque. Moins en verve en fin de saison, il gagne tout de même une étape en Slovénie. Il quitte Bora en fin de saison pour Astana. 

Brent VAN MOER (2018- , 3 368 points), rouleur / coureur de classiques, 3 victoires, vainqueur d'étape sur le Dauphiné 2021 

Vice-champion du monde et champion de Belgique espoirs du chrono. 3 victoires dont une étape du Dauphiné et 2 chronos chez les espoirs. 2 top-10 d'étape sur le Tour. Podiums à la Marseillaise et au Tour de Wallonie. Meilleure saison : 2023 chez Lotto (1 332 points). 3e choix de consolidation, 17e meilleur coureur de l'équipe.



Comme Battistella et Covi, on a profité du score vierge de van Moer en 2017 pour le recruter en consolidation, en lieu et place d'un coureur vietnamien. Il avait remporté le ST Martinusprijs chez les Juniors, et a vite confirmé chez les Espoirs. En 2018, il fait 6e de Parsi-Roubaix espoirs et 2e du Nieuwsblad Espoirs. Surtout, en fin de saison, il est vice-champion du monde du chrono espoirs, derrière Bjerg, et termine 2e de la Kustpijl. Il se montre aussi un grimpeur honorable, terminant 27e du Tour de l'Avenir et 30e du Giro U23. En 2019, il reste chez les espoirs, remportant le chrono du triptyque des Monts, ce qui lui permet de terminer 7e du général. Il est aussi 9e du Ronde U23, 3e du Sundvolden GP, encore 6e de Paris-Roubaix Espoirs et champion de Belgique du chrono espoirs. Il passe pro en juin chez Lotto Soudal. Pour ses premières courses, il fait 7e du Tour du Danemark et 5e du championnat du monde du chrono espoirs. 

Sa première saison pro complète, en 2020, est décevante. Il y participe à se première Vuelta. En 2021, il se découvre un instinct de baroudeur et termine 2e d'une étape de Tirreno Adriatico, derrière Mads Wurtz, et manque de gagner le Tour du Limbourg, où il est mal aiguillé dans le dernier kilomètre. Il remporte en solitaire la première étape du Dauphiné, après un véritable chono dans le final, et est sélectionné pour le Tour, où il obtient deux top-10 d'étape après l'abandon d'Ewan. Il se fracture le pelvis à l'entraînement fin juillet et ne revient qu'en octobre. Sa saison 2022 est plus décevante : moins en forme, il est intégré au train des sprinteurs Ewan et de Lie et joue peu sa carte. Il termine 28e à Hambourg et 13e à Leuwen pour meilleures performances.

En 2023, il début bien avec un podium sur la Marseillaise, mais ne brille pas sur les pavés. Il se trouve en revanche une vocation de coureur par étapes, avec une 5e place à Dunkerque, 3e au Tour de Wallonie, 7e au Danemark, 15e au Luxembourg. Cela lui permet de terminer sa meilleure saison. 

Yannis VOISARD (2019- , 522 points), grimpeur, 3 victoires, vainqueur de l'Alpes Isère Tour 2022 


3 victoires dont des étapes du Giro U23, de l'Alpes Isère Tour et du Tour de Hongrie. 2 top-10 au général sur le Giro U23. Top-10 au Tour de Sicile et de Hongrie. Top-20 en Romandie et Pologne. Meilleure saison : 2023 chez Tudor (983 points). 2e meilleur réserviste 2019 et 35e meilleur coureur de l'équipe 




Recruté en premier choix du premier chapeau en septembre 2019, il est assez surprenant que Voisard soit resté libre si longtemps, alors qu'il était proposé sur plusieurs drafts l'année précédente. 15e du Sibiu Tour 2018, 6e du championnat de Suisse Espoirs, 19e de la Polynormande, c'était un choix de draft très intéressant, que Nono aurait d'ailleurs voulu prendre. Après 2 ans chez Akros, il rejoint en 2020 la Swiss Racing Academy, avec qui il termine notamment 6e du Giro U23, 11e de la Ronde de l'Isard et 9e du championnat de Suisse. En 2021, il termine 7E du Giro U23 et y remporte une étape devant Ayuso et Tobias Johanessen. Il est pris en stage chez Arkea, mais ne se distingue pas et n'est pas retenu. Il fait preuve d'une meilleure régularité en 2022, terminant 5e du Trophée du Printemps d'Istrie et remportant l'Alpes Isère Tour devant Romain Grégoire. Il est également retenu en équipe de Suisse pour les Tours de Romandie et de Suisse, où il termine 35e. 

En 2023, il profite de la montée de Tudor en ProTeam pour s'illustrer. Il termine 21e de l'UAE Tour, 7e du Tour de Sicile, 18e en Romandie, puis sur le podium du Tour de Hongrie, avec une victoire d'étape, sa première à ce niveau. En fin de saison, il termien encore 16e en Pologne, son meilleur résultat WT, puis 23e à Guangxi.

Jesper RASCH (2019- , 1 018 points), sprinteur, 5 victoires, vainqueur du Puchar MON 2022


2 victoires en Pologne, 2 en Chine, 1 dans le Loir et Cher, et 3 podiums en classe 2. Meilleure saison : 2023 chez A Bloc (554 points). 4e meilleur réserviste 2019 et 47e coureur de l'équipe 

Recruté en mai 2019, Jesper Rasch a alors un contrat chez SEG et une 4e place au Youngster Coast Challenge. Il met cependant plusieurs années à confirmer, se contentant d'une 10e place sur la Kustpijl en 2019, puis d'une 12e place sur le Monseré et d'une 8e sur le Ster van Zwolle en 2021. En 2022, il quitte SEG pour A Bloc, où il se met en évidence malgré un trop-plein de sprinteurs. Il termine notamment 10e du Memorial Arno Wallard et 6e du Tour de l'Overijssel au printemps, puis 3e d'une étape de la Ronde de l'Oise. Surtout, en juillet, il remporte une étape du Dookola Mazowsza, qu'il termine 2e derrière Boguslawski, puis remporte le Puchar MON le lendemain.

En 2023, il faut encore mieux en remportant une étape dans le Loir-et-Cher, puis sur le Tour du Lake Poyang et celui du Hainan. Sur le Tour du lac Taihu, il termine 2e d'une étape et 7e du général. Il se distingue aussi au sprint aux Pays-Bas (8e de Veenendaal-Veenendaal) et toujours en Pologne (4e du Puchar Mon).

Manuele TAROZZI (2019- 2022, 434 points), puncheur, 1 victoire, étape du Tour du Rwanda 2023 - 3 top-10 d'étapes sur le Giro U23. Passé pro chez Bardiani, s'impose à partir de sa 2e saison. Meilleure saison : 2023 (334 points). 8e réserviste 2019 et 70e coureur de l'équipe.  





Tarozzi est recruté en septembre 2019, en 2e choix du chapeau 2 après Clément Braz. Il vient de faire 11e à Brescia et 10e au Medio Brenta : rien d'époustouflant pour un coureur de 21 ans. Il poursuit une carrière amateurs honnête, terminant 8e du championnat d'Italie Espoirs en 2020, puis 4e d'une étape du Giro U23 en 2021. Il remporte aussi quelques victoires au niveau inférieur, dont le Tour d'Emilie Espoirs en 2019. Mais sa révélation intervient sur le championnat d'Italie 2021, qu'il termine 15e et premier amateur. Cela lui permet d'obtenir un stage chez Androni, puis un contrat chez Bardiani. Il se fracture malheureusement le fémur sur sa première course pro, et ne revient qu'en avril. Il réalise une première saison pro très modeste. Il progresse dès le début de la seconde, avec un titre de meilleur grimpeur à San Luis, puis une victoire d'étape au Rwanda. L'été, il obtient aussi un podium au Tour du Medio Brenta. 













Aldo CAIATI (2018-2020, 77 points), puncheur-grimpeur, 8e du Giro della Regione Friuli Venezia Giulia 2018 - top-10 dans le Frioul et au Recioto. Un espoir déçu. Meilleure saison : 2018 (65 points). 14e réserviste 2018 sur 20. 

Recruté en drafts en mai 2018, au retour du 2e chapeau après Sven Burger, et à la faveur d'une 6e place au GP Palio, il a d'abord semblé un très bon coup pour un coureur de 19 ans. Il termine notamment 22e du Giro U23, puis 8e du Giro delle Regione Friuli, 15e du Piccolo Lombardia. Malheureusement, ses 2 saisons suivantes ne sont pas du tout à la hauteur et il raccroche. Il a sans doute payé l'effet Covid sur sa dernière saison.

Sergio ARAIZ (2021- 2022, 31 points), grimpeur, 41e du Trophée Alcudia 2021 - un pro qui n'a jamais convaincu. Meilleure saison : 2021 (15 points). 6e réserviste 2020.

Recruté hors chapeau au retour en février 2021, Araiz ne paraissait pas génialement talentueux, avait déjà 22 ans, mais avait un contrat chez Kern pour 2 ans. Mais il n'obtient aucun résultat valable et raccroche.

Manuel ALLORI (2019-2020, 1998, 14 points), puncheur, 8e du GP Capodarco - 2 top-10 en classe 2U. Meilleure saison : 2019 (14 points). 11e réserviste 2019 sur 12. 

Recruté dans un chapeau 3 de renforts en septembre 2019, il avait notamment terminé 8e du GP Capodarco 2019. Il signe fin 2019 chez les pros dans l'éphémère équipe de Rebellin, qui ne voit jamais le jour. Le cumul de cet échec et de la Covid l'amènent à prendre sa retraite fin 2020.

Quentin VENNER (2021- 2022, 4 points), équipier, 88e du Tour de Turquie 2021. 7e réserviste 2020.

Recruté hors liste en février 2021, Venner avait obtenu un contrat pro chez Bingoal. Il fait une première saison très mauvaise, puis se fracture les vertèbres en janvier 2022. Il cumule 6 abandons consécutifs en avril et mai, puis raccroche.

Wout VAN ELZAKKER (2021- 2022, 3 points) 40e du Tour de Thaïlande 2022. 8e réserviste 2020.

Recruté hors liste en février 2021, van Elzakker avait signé chez les pros chez Vini Zabu, de retour après une interruption due à ses études. On a cru à l'historie du coureur talentueux freiné par ses études mais on a eu tort. Après 10 abandons en 11 courses, Vini arrête et notre Hollandais file en Conti chez Bahrain. Il s'en sort un peu moins mal, mais reste médiocre et raccroche.

Inigo ELOSEGUI (2017, 0 points) - un Espagnol qui nous a vite quittés, mais a fait une petite carrière

Recruté en draft par années mais remplacé par Battistella en consolidation, Elosegui nous a fait peur lorsqu'il a obtenu un contrat chez Movistar. Mais il est resté très en deçà de l'Italien, avec pour meilleur résultat une 14e place au Tour de Castille et Leon. Il n'est pas conservé par Movistar fin 2022.

Kairat KHADYLBEK (2017, 0 points) - Un Kazakh qui n' a pas duré

Recruté en quintets, Khadylbek est rapidement remplacé par Covi. Il a mis fin à sa carrière fin 2019.

Thai PHAN HOANG (2017, 0 points) - Un Vietnamien vite remplacé

Recruté en quintets, le Vietnamien a rapidement été remplacé par van Moer en consolidation. Il poursuit sa carrière et a terminé 11e des Jeux Sud-Asiatiques en 2022.

La génération 1999 (23 coureurs dont 13 actifs), 5 322 points


Une génération très nombreuse, mais où nous avons eu de grandes difficultés à faire émerger des coureurs qui sortent du lot. Seul Rex est désormais pleinement installé chez les pros. Les autres, Drizners, Ruiz, El Gouzi, Martin, Iacchi, Sanchez ou Braz sont encore décevants. 

Laurenz REX (2019- , 1 519 points) - flandrien, 1 victoire, 9e de Paris-Roubaix 2023 


Jeune belge qui a rejoint le WT en 2023 après 2 ans en CP. Un top-10 sur Paris-Roubaix, un top-20 sur Gand-Wevelgem, vainqueur du Dorpenomloop Rucphen. Meilleure saison : 2023 chez Intermarché (762 points). 36e coureur de l'équipe, 5e réserviste 2018 

On a repéré Laurenz Rex fin 2018, lorsqu'il obtient un podium sur l'Olympia's Tour et une 22e place sur une classe 1 à Binche, alors qu'il est dans sa première année espoirs, et n'a même que 18 ans. On le recrute sans hésiter dans le 2e chapeau de la draft de décembre, au moment où il signe en Conti chez WB Dev. Il y passe deux saisons correctes, sans plus, marquées par 2 victoires au niveau amateur, et au niveau UCI une 12e place sur le Youngster Coast Challenge, et une 4e sur une étape du Tour du Jura, en 2019. Mais ses passages chez Bingoal fin 2020 sont concluants, et il obtient un contrat pro. En 2019, après des débuts modestes, il réussit une bonne fin de saison : 2e d'une étape du Kreiz Breiz Elites, 8e de la Course du Raisin, et surtout 21e de Paris-Roubaix à 21 ans. En 2022, il continue sur sa lancée sur les courses pavées : 18e à Kuurne, 16e de Gand-Wevelgem, il se fait une luxation sur A Travers les Flandres et manque les monuments. En fin de saison, il obtient 2 top-10 d'étapes sur la CRO Race. 

Il signe en WT chez Intermarché pour l'année 2023, où il remporte sa première victoire sur le Dropenomloop Rucphen, puis un top-10 sur Paris-Roubaix. Il court également le Giro (4e d'une étape). Moins de résultats en fin de saison.
















Vogel a été recruté fin 2020 et était avec Ruiz notre premier choix du chapeau 1 de la draft de renforts. C'était un choix logique : il avait réussi une bonne saison 2020 malgré le Covid, terminant 23e du Monseré, 22e du Trophée Felanitx, 5e d'un prologue en Pologne, et 5e due l'Orlen Nations GP. Sa saison 2021 démarre parfaitement, avec une 6e place sur Cholet Pays de Loire, puis des top-10 d'étape au Tour d'Eure et Loir, à l'Orlen Nations GP, et une 2e place sur le prologue de la Course de la Paix. Il est ensuite vice-champion de Suisse du chrono espoirs, et remporte sa première victoire sur le prologue du Tour de Montbéliard. On croit alors avoir trouvé un futur pro, mais sa saison 2022 est beaucoup moins intéressante. Il faut 5e du chrono du Tour de la Mirabelle, et 5e du championnat de Suisse du Chrono, mais aucune performance au sprint. Il redescend chez les amateurs de Elite Foundations en 2023, et ne court presque pas.




On a repéré El Gouzi, 3e de Montechiari-Roncone 2016, dès la draft initiale, mais on n'avait pas pu l'obtenir. Du coup, on n'a pas laissé passer l'occasion de l'obtenir en 3e chapeau lors de la draft d'août 2018, alors qu'il avait fait 6e du GP del Marmo. Quelques jours plus tard, il fait 10e du GP Capodarco et signe chez Tirol. Il y fait une mauvaise saison et signe chez Iseo. Il court peu en 2020, mais explose en 2021, pour sa dernière année chez les espoirs. Il termine notamment 9e du Giro espoirs, 7e du championnat d'Italie espoirs, 17e du GP de Lugano, et 4e du Tour du Val d'Aoste. Cette belle série lui ouvre un contrat pro chez Bardiani. Il faut une première saison modeste, mais pas hors du coup. 2023 est encore moins bonne, avec juste un top-10 sur le championnat du Maroc. Il n'est pas prolongé par Bardiani.












Andrea INNOCENTI (2023- , 107 points), 3e d'une étape du Tour du Frioul 2023. Un pari après 4 ans de suspension, qui n'a pas encore confirmé. 5e réserviste 2022. 




Recruté hors chapeaux au lot 1 de la draft de janvier 2023, Innocenti a un parcours particulier : star des juniors, il est contrôlé positif au cours de sa première saison espoirs et suspendu 4 ans. Pour sa première course à son retour, il obtient un top-10 au Tour du Frioul Vénétie Julienne, qui m'a tapé dans l'oeil. Il monte en Conti chez InemiliaRomagna, mais ne marche pas vraiment avant l'été, à cause d'un virus. Son meilleur résultat est un podium sur une étape de cette même course : il prolonge d'un an, mais ses chances de passer pro se réduisent. 




Knudsen nous rejoint fin 2019, en premier choix de chapeau 1. Vice-champion du Danemark espoirs, il est prévu qu'il rejoigne Zappi pour le calendrier espoirs italien. Mais le Covid contrecarre ses plans. En 2021, il rejoint le VC Mendrisio comme équipier de Hellemose, qui passe pro. Il retourne alors au Danemark et monte en Conti au moment où on ne s'y attendait plus, en 2022 chez Restaurant Suri. Il termine notamment 8e du Ringerike GP. Après une saison 2023 anonyme chez Leopard et la disparition de cette équipe, il redescend au niveau amateur.

Eugenio SANCHEZ (2022- , 98 points), 38e du Tour du Langkawi 2023. 2 ans pro sans résultats notables. 

On a recruté Sanchez fin 2021, hors chapeau sur le lot 3. Il passait pro chez Kern et avait remporté la Vuelta a Zamora. Ses 2 premières saisons pro sont à peu près anonymes. Fin 2023, il est 35e du Tour du Portugal et 38e au Langkawi. Il prolonge.

Jose Eduard AUTRAN (2018-21, 47 points), 5e du championnat pan-américain espoirs. Un pari raté.
Loran CASSAERT (2018-21, 38 points), rouleur, 4e du chrono des Nations espoirs 2018. Déception de la draft 1999.

Recruté en draft 1999 avec Ansons, ancien vice-champion de Belgique Juniors et vainqueur du GP Bob Jungels. Il a passé 4 années dans l'équipe mais n'a jamais vraiment marché, même s'il a été un rouleur valable. Surtout, il a régulièrement régressé jusqu'à raccrocher. Une grosse déception.

Dimitriy MUKHOMEDIAROV (2020-21, 32 points), puncheur, 11e du GP Erciyes 2020

Recruté en chapeau 3 de la draft de mai 2019, il restait sur des top-20 au Trophée Piva et au Tour du Belvédère. Malgré quelques places en Turquie en 2020, il peine à confirmer, puis disparaît à partir de juin 2021.

Raul Antonio SINZA (2018-22, 12 points), grimpeur, vice-champion de Roumanie espoirs 2018 et 2021

Recruté en duos de draft 1999 avec Ferrari, Sinza fait une saison 2018 correcte, terminant vice-champion de Roumanie espoirs. Mais il se blesse gravement en septembre et ne reviendra jamais régulièrement sur route. En 2021, il est à nouveau vice-champion de Roumanie espoirs et prolonge chez Giotti Vittoria, mais ne court pas en 2022.

Minne VERBOOM (2018-19, 9 points), 18e du Circuit des Ports du Midden-Brabant 2019

Leader de notre draft 1999, Verboom était rtès prometteur : vainqueur de la Ronde des Vallées, sous contrat chez SEG. Mais après 2 années anonymes, il raccroche à 20 ans seulement. Meilleure perf : 18e du Midden-Brabant Port Omploop. Une des grosses déception de la draft initiale.

Liam EDWARDS (2018-19, 6 points), 34e du Championnat d'Océanie 2019

Recruté en quintets, le vice-champion d'Australie Juniors ne s'illustre pas pour ses 2 premières années espoirs. Ses seuls points sont obtenus sur le Championnat d'Océanie, qu'il termine avant-dernier. Viré pour niveau insuffisant.

Andrea BARTOLOZZI (2020-21, 2 points), 45e du GP de Lugano 2021

Recruté hors chapeaux en janvier 2020 parce qu'il avait signé chez les pros chez Vini, il ne confirme jamais et prend sa retraite avec la disparition de l'équipe, malgré une proposition en Conti.

Luis Guilherme MOROSINI BASSO (2018-20, 0 points)

Recruté en quintets, champion du Brésil Juniors 2017, le jeune brésilien n'a jamais couru au niveau UCI et disparait des radars en 2020.

Gabiden AZEN (2020, 0 points)

Recruté en chapeau 1 de la draft de janvier 2020, après Knudsen, Azen restait sur plusieurs places en Turquie, et pouvait espérer faire son chemin dans la galaxie des équipes Kazakhes. Mais il ne termine plus jamais dans les 50 premiers d'une course après avoir été recruté. Un de mes choix les plus pourris.